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Une vive polémique a éclaté suite à la décision de Santéclair de reconnaître uniquement 3 marques de verres correcteurs (Essilor, Zeiss, Seiko) pour la prise en charge du remboursement des lunettes. Annoncée en début de semaine (lundi 21 juillet 2014), cette mesure est jugée intolérable par de nombreux opticiens exprimant leur colère dans divers forums professionnels sur internet. Cette décision concerne près de 7 millions d’adhérents de mutuelles et assurances liées au réseau Santéclair (Allianz, MAAF-MMA, MGP, IPECA, Mapa, MGC, MGP…).
Suite à l’adoption fin 2013 de la loi Le Roux autorisant les remboursements différenciés en optique, les adhérents d’Ocam (organismes complémentaires d’assurance-maladie) étaient déjà contraints de se rendre uniquement chez l’un des opticiens agréés Santéclair pour obtenir le tiers-payant et la prise en charge de leurs lunettes. A présent, cette société commerciale multiplie les restrictions : seuls certains verres des fabricants Essilor, Zeiss ou Seiko seront remboursés à la hauteur du forfait des adhérents.
Les arguments pour ou contre le système Santéclair
Les opticiens sont nombreux à dénoncer une « politique anti-concurrentielle », voire un « racket organisé limitant le choix des clients et la qualité des lunettes fournies ». D’autres opticiens déclarent « vivre ce que les petits commerces ont subi dans les années 1970 avec l’arrivée des grandes surfaces ». De son côté, la société commerciale Santéclair affirme que sa démarche (grille de verres, montures et tarifs négociés) a pour objectif principal de réduire les coûts des lunettes, voire annuler le reste à charge des adhérents dont la mutuelle ou autre complémentaire santé est affiliée au réseau. Ses détracteurs maintiennent que ce système ne profite au final qu’aux mutuelles et assurances et ne fera que pénaliser le grand public.
