L’Association nationale pour l’amélioration de la Vue – ASNAV - fête ses 60 ans. L’occasion pour son président Bernard Roy de dénoncer les réformes de la loi Hamon (entérinée cette semaine par les députés et sénateurs) et leurs répercussions sur la santé visuelle des Français. Qualifiant la nouvelle situation « inquiétante », l’ASNAV déplore des évolutions réglementaires qui remettent en cause les fondements de la filière de santé visuelle. « Comment accepter de sacrifier la santé visuelle sur l’autel de la libéralisation du marché ? », s’insurge le président de l’ASNAV dénonçant la démédicalisation de l’accès aux équipements pour la vue. Pour Bernard Roy, les promesses du ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon évoquant une économie de 1.3 milliards d’euro sont « abracadabrantesques ».
Les grands enjeux de la santé visuelle en France
Les lunettes et lentilles pou la correction des défauts visuels sont des dispositifs médicaux, rappelle l’ASNAV avant de souligner qu’on ne peut libéraliser le marché de l’optique sans examiner les risques sanitaires à moyen et long terme pour la santé visuelle du public. Bernard Roy revient ensuite sur les principaux enjeux actuels entourant les problèmes de vision en France :
« Il serait bon que les pouvoirs publics prennent conscience des enjeux liés à la vue qui sont multiples et vitaux », conclut le président de l’ASNAV avant d’appeler les professionnels de la vue à collaborer encore plus intensément avec l’association.
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