| Suivez-nous |
|
|
|
|
| Suivez-nous |
|
|
|
|
L'homme d'affaires Marc Simoncini (fondateur de Meetic), propriétaire du site de vente de lunettes Sensee, s'est livré ces derniers jours à de multiples attaques contre Essilor et les opticiens. Malgré les millions investis dans ce concept e-commerce, la vente de lunettes sur internet peine à séduire les consommateurs français. Simoncini rejette la faute de cet échec sur un marché de l’optique « cadenassé » et s'en prend également au verrier Essilor qui refuse de lui vendre ses marques. Une politique confirmée par le groupe Essilor qui se distance ouvertement de la vente de lunettes à distance car celle-ci « ne garantit pas le respect du protocole nécessaire à la bonne prise en charge du patient ».
La fiabilité controversée des lunettes vendues en ligne
Les attaques médiatisées de Simoncini sont un habile moyen de faire parler de Sensee. Le scénario se répète tous les quelques mois mais ne change rien aux réalités : les Français ne font majoritairement pas confiance aux lunettes correctrices vendues sur internet, malgré les prix cassés ! Contrairement au renouvellement de lentilles de contact, la réalisation de lunettes correctrices nécessite un centrage rigoureux des verres ainsi qu'un ajustement précis de la monture. Deux points que les site e-commerce de lunettes peinent à réaliser avec précision. La prise de mesures par l'intermédiaire d'une webcam ou d'une simple photo demeurent des méthodes jugées fort peu fiables par les ophtalmologistes. Ce sont probablement les principales raisons de l'échec de Sensee, même s'il est vrai que le remboursement des lunettes par les mutuelles et complémentaires santé ne facilite pas non plus la tâche de ce modèle d'e-commerce.
