La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête sur la composition des compléments alimentaires destinés à préserver la santé des yeux. Si la DGCCRF ne remet pas en cause l’efficacité de ces compléments, l’enquête dévoile néanmoins un fait préoccupant : pas moins de 14 sur 27 produits examinés contiennent un composant non autorisé : la méso-zéaxanthine, substitut artificiel de la zéaxanthine fabriquée à base de molécule naturelle. Ce substitut interdit est potentiellement nocif et peut causer des problèmes dermatologiques.
L’association des fabricants de zéanxanthine (la vraie !) avait auparavant déposé une plainte pour dénoncer ces pratiques. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) a également soulevé ce problème en énumérant pas moins de 40 effets indésirables que pourraient provoquer les compléments alimentaires contenant des substituts non autorisés.