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De nouveaux détails du « rapport-choc » de l’Inspection Générale des Finances (IGF) ravivent les débats. Commandé par le ministre de l’Economie, ce rapport ciblant 37 professions réglementées (dont les opticiens et pharmaciens) proposent des réformes fortement controversées ! L’IGF préconise ainsi d’autoriser les opticiens à prescrire des lunettes ou des lentilles correctrices, laissant aux ophtalmologistes le soin de se concentrer sur des cas plus importants… Cette proposition ne manque pas de susciter des commentaires acides du président du Syndicat national des Ophtalmologistes de France, Dr Jean-Bernard Rottier, s’exprimant sur Tweeter : « L’opticien pourrait très bien vendre des lunettes sans ordonnance (proposition IGF non argumentée), mais la loi Hamon l’a rendue obligatoire il y a 6 mois à la demande de certains opticiens ! Tout ceci peut paraître un peu confus mais n’est-ce même pas l’image même de l’Action Publique »…
Le rapport IGF cité par le Synope pour défendre les opticiens
De son côté, le Syndicat des opticiens indépendants (Synope) retient surtout du rapport IGF le revenu moyen de l’opticien évalué à 2563 euros, « démontrant que l’acharnement médiatique et législatif sans précédent subit par la profession n’est aucunement fondé ». Le communiqué du Synope voit d’un bon œil la proposition d’autoriser la profession à prescrire lunettes et lentilles, considérée comme une « opportunité d’envisager une évolution de la réglementation en la matière tout en renforçant le contrôle et le respect de la déontologie professionnelle ».
