Après la joie et le soulagement exprimés suite au nouveau décret publié le 16 octobre au Journal Officiel, certaines « petites lettres » de ce décret atténuent un peu l’engouement des opticiens. Si le décret autorise officiellement l’opticien à adapter les corrections optiques d’une ordonnance de lentilles de moins de 3 ans après un examen de réfraction, il stipule aussi que l’ophtalmologiste peut s’opposer à un tel renouvellement en ajoutant expressément une mention sur sa prescription. En outre, il est formellement interdit aux opticiens de faire de la publicité pour des examens de réfraction. En revanche le décret gouvernemental encourage ouvertement le phénomène des « opticiens mobiles » en autorisant la délivrance de verres ou lentilles à domicile, ainsi que dans les maisons de retraite ou autre établissements de santé publics et privés à condition que l'opticien en question dispose d'une véritable "résidence professionnelle identifiée".