Suivez-nous Suivez l’actualité de la contactologie sur Twitter! Devenez fan sur Facebook ! Suivez notre actu

  Santé des yeux  

Optique en ligne : Sensee accusé de pratiques illégales

08.04.2013
Optique en ligne : Sensee accusé de pratiques illégales

Exaspérée par les attaques répétées de Marc Simoncini contre les opticiens traditionnels, OpticLibre sort l’artillerie lourde : dans un communiqué, la Centrale représentant près de 700 opticiens indépendants accuse l’homme d’affaires et patron des sites d’optique en ligne Sensee / Lentilles-moins-chères de pratiques illégales et anti-concurrentielles. Selon OpticLibre, une récente campagne marketing des sites Lentilles-moins-chères et Sensee a clairement violé la convention nationale entre la Cnam et les opticiens.

Lancée en décembre 2012, la campagne de Sensee et Lentilles-moins-chères aurait ouvertement contredit l’article 3 de la convention Cnam interdisant « d’encourager la consommation anormale d’un produit remboursé ». Les publicités des sites d’optique en ligne de Marc Simoncini auraient en effet promis un remboursement jusqu’à 100 % du prix des lunettes ou lentilles de contact aux clients « qui n’ont pas encore utilisé la totalité de leur forfait complémentaire santé de l’année 2012 ». La Centrale OpticLibre a donc décidé d’alerter la Cnam (Caisse nationale de l’assurance-maladie) afin de dénoncer ce qu’elle considère comme une claire violation de la convention nationale.

Déontologie médicale : Simoncini et Ophta Point Vision dénoncés !

OpticLibre ne s’en tient pas là : la Centrale d’opticiens indépendants accuse également Marc Simoncini d’enfreindre le Code de déontologie médicale par l’intermédiaire des Centres Ophta Point Vision, créés avec l’aide du fonds Jaïna de Simoncini. Ce fonds a investi des millions dans ces centres promettant de réduire à 48 heures le délai d’attente pour une consultation ophtalmologique. Après avoir étudié « la structure juridique très complexe » de la société Ophta Point Vision, la centrale OpticLibre estime que la finalité lucrative de ces centres médicaux pourrait porter atteinte à l’indépendance professionnelle des ophtalmologistes. En outre, la Centrale d’opticiens indépendants affirme que les opérations de communication d’Ophta Point Vision pour promouvoir ses centres seraient contraires aux règles de déontologie médicale et causerait un détournement potentiel des patients d’autres ophtalmologistes. Dans le même cadre, le site d’optique en ligne Sensee violerait le Code de Santé publique (Article R.4127-23 – compérage avec les médecins) à cause d’un lien dirigeant les internautes vers le site rdvophtalmo.fr, renvoyant systématiquement vers le Centre Ophta Point Vision à Paris.

Pour le président d’OpticLibre, Jean-Luc Sélignan, Monsieur Simoncini ne pourra s’autoriser à donner des leçons d’ordre moral ou économique aux professionnels de santé que lorsque les sociétés dont il est actionnaire (ou avec lesquelles il noue des partenariats) respecteront les réglementations de la Convention nationale des opticiens, le Code de santé publique et le Code déontologie médicale

Articles les + lus